Coccibelle qui prend son temps, parcourt doucettement le plat pays, puis les douces collines de la main plus loin, plus loin, là où murmurent déjà les ruisseaux qui glissent mielleusement sous la peau. Coccibelle qui hésite, revient , ajoute à sa parure deux rais chauds de lumière et un petit bol d'air que lui offre, tel un amant, le jour, pour que garance, et lisse soit son aile. Et puis s'élance, la coccibelle, la coccinelle, en criant-riant , en stridulant de tout son être : « Il fait beau, il fait clair, et c'est encore, encore dimanche ! » |